Bof, après une semaine et demi. Je dirais que ça va sans aller.
J'ai perdu une âme sœur et un très bon ami. Lui qui était si spécial à mes yeux. Si parfait.. Entre nous, Lorsqu'on s'est rencontré, le courant est passé tout de suite. Depuis un an, on a toujours su se parler et on a toujours été très proche. Et mon univers n'a tourné que autour de lui pendant 7 mois. Depuis j'ai réellement l'impression qu'il est l'homme de ma vie. Celui avec lequel je voulais rester pendant très longtemps, vivre avec lui et lui donner de beaux enfants.
Seulement maintenant, plus rien ne va. Ce qui est logique. Et je doute que ça redevienne comme avant.
Le soleil qui réchauffait mes petites journées s'en est allé éclairer un autre monde. Je suis seule, perdue sous un ciel lourd et menaçant.
On se parlait tous les jours. Quand c'était pas sur internet, c'était au téléphone. Il m'a suivit partout pendant toute une année. Ça va beaucoup me manquer. Mais il va falloir que je reprenne l'habitude de vivre sans quelqu'un comme lui à mes cotés.
J'ai l'impression d'avoir perdu ma moitié.
Je me retrouve coincée au fond d'un océan d'émotions contradictoire comme j'ai toujours su en avoir. Je redeviens un peu plus moi même chaque jour. Sans pour autant être la jeune fille souriante que j'étais encore il y'a deux semaines. Et je doute redevenir vraiment moi même un jour.
Je continue mon petit bonhomme de chemin en solitaire, comme je l'ai de toute façon toujours fais. Certes entourée, mais toujours seule, dans mon univers. Au final.
Cette expérience m'aura appris quantité de choses. La principale étant que je ne veux plus jamais revivre pareil rupture.
mardi 3 février 2009
vendredi 30 janvier 2009
Voila,
Après 1h de discutions (et de pleures) avec ma mère. On a convenu que les anti-dépresseurs, c'était pas si mal.
J'arriverai pas a tourner la page sans aide, c'est un fait. Ça m'était jamais arrivé avant.
Ça fait une semaine que je pleure tout le temps et j'exagère a peine. Quand je ne pleure pas je me retiens a grande peines, quand je mange je vomi tellement j'ai l'estomac noué et j'ai des troubles du sommeil.
Sans parler des crises d'angoisse encore plus violente qu'avant. Des hallucinations et des souvenirs que je n'arrive même pas à refouler.
Ensuite j'ai des accès de rage et d'hystérie combiné à de la dépression nerveuse.
Tout ça, grâce à une seule personne.
Après 1h de discutions (et de pleures) avec ma mère. On a convenu que les anti-dépresseurs, c'était pas si mal.
J'arriverai pas a tourner la page sans aide, c'est un fait. Ça m'était jamais arrivé avant.
Ça fait une semaine que je pleure tout le temps et j'exagère a peine. Quand je ne pleure pas je me retiens a grande peines, quand je mange je vomi tellement j'ai l'estomac noué et j'ai des troubles du sommeil.
Sans parler des crises d'angoisse encore plus violente qu'avant. Des hallucinations et des souvenirs que je n'arrive même pas à refouler.
Ensuite j'ai des accès de rage et d'hystérie combiné à de la dépression nerveuse.
Tout ça, grâce à une seule personne.
Bon. Et bien voila.
Je lui ai laissé une dernière chance. Il l'a refusé.
C'est terriblement dommage.
Consolider notre couple et le rendre plus stable aurait été si facile.
Être bien plus heureux qu'au début aussi.
Peut être qu'avec la nouvelle ça ira mieux. Peut être qu'ils seront heureux ensemble pendant un temps.
Mais le fait est qu'avec moi, il aurait eu une vie et un foyer (si il l'avait voulu) chaleureux, stable et agréable. J'aurais voulu rester avec lui, avoir un bel appartement à deux, m'occuper de lui vu qu'il ne sait pas le faire, lui remettre les pieds sur terre dans certaines situations, lui parler, le chérir et être la maman de ses enfants d'ici quelques années.
Sur le coup je ne voyais pas si loin, je trouvais cette pensée ridicule d'ailleurs. Mais maintenant..
Et puis, jamais je ne l'aurais ni quitté ni trompé. Moi.
Je suis pleine de droiture, c'est surement une de mes plus grande qualités.
Tant pis.
Je lui ai laissé une dernière chance. Il l'a refusé.
C'est terriblement dommage.
Consolider notre couple et le rendre plus stable aurait été si facile.
Être bien plus heureux qu'au début aussi.
Peut être qu'avec la nouvelle ça ira mieux. Peut être qu'ils seront heureux ensemble pendant un temps.
Mais le fait est qu'avec moi, il aurait eu une vie et un foyer (si il l'avait voulu) chaleureux, stable et agréable. J'aurais voulu rester avec lui, avoir un bel appartement à deux, m'occuper de lui vu qu'il ne sait pas le faire, lui remettre les pieds sur terre dans certaines situations, lui parler, le chérir et être la maman de ses enfants d'ici quelques années.
Sur le coup je ne voyais pas si loin, je trouvais cette pensée ridicule d'ailleurs. Mais maintenant..
Et puis, jamais je ne l'aurais ni quitté ni trompé. Moi.
Je suis pleine de droiture, c'est surement une de mes plus grande qualités.
Tant pis.
J'en ai marre d'être si contradictoire.
Oui je l'aime, oui je pourrais le rendre plus heureux qu'il ne l'a été, oui je sais que je dois arrêter de lui demander de revenir. Mais non je n'ai pas envie de renoncer à lui, non je sais bien qu'il ne veut pas retenter avec moi et non je sais que je ne renoncerais pas.
Si encore j'étais sure que plus rien n'irais.. Je dis pas..
Parce que, oui.. Oui, ça pourrait marcher bien mieux que prévu.
J'ai de nouveau envie d'être douce avec lui.
14h10
J'arrive pas à me faire une raison.
Et savoir qu'il va faire l'amour à une autre.. Ça me fait mal bordel..
Si j'avais su, je l'aurai envoyé chier une seconde fois, y'a 7 mois.
Oui je l'aime, oui je pourrais le rendre plus heureux qu'il ne l'a été, oui je sais que je dois arrêter de lui demander de revenir. Mais non je n'ai pas envie de renoncer à lui, non je sais bien qu'il ne veut pas retenter avec moi et non je sais que je ne renoncerais pas.
Si encore j'étais sure que plus rien n'irais.. Je dis pas..
Parce que, oui.. Oui, ça pourrait marcher bien mieux que prévu.
J'ai de nouveau envie d'être douce avec lui.
14h10
J'arrive pas à me faire une raison.
Et savoir qu'il va faire l'amour à une autre.. Ça me fait mal bordel..
Si j'avais su, je l'aurai envoyé chier une seconde fois, y'a 7 mois.
Je connais le goût du Désespoir.
07h40
J'ai du mal. Je n'en peux plus.
Le matin, comme toujours, je me rappel de tout. De tout ce que j'aimais chez lui, de son rire, de son sourire, de ses mains, ses cheveux, ses yeux, le regard qu'il posait sur moi, son odeur, ce qu'il me faisait comme effets, ses caresses, son ventre, son cou, ses bras, sa poitrine, ce que je ressentais pour lui..
Je pleure, encore et encore. Pourtant ce n'est PAS la décision de ma vie, hein?
Peut être bien que si, au final..
Et, me dire qu'il ne sera plus là pour me prendre dans ses bras, pour me faire l'amour ou me dire qu'il m'aime. Me dire également que JE ne serais plus jamais la première personne qu'il contactera si il se sent seul ou déprimé.. Que je ne serais plus dans ses pensées comme "Je me demande ce que fais ma chérie aujourd'hui" ou "Ah, comme je l'aime cette fille"
Il ne m'appellera plus, ne m'enverra plus de sms, ni de bisous sur le net le matin à son travail. Il ne m'enverra plus son emploi du temps pour me donner l'occasion de savoir quand venir chez lui. Il ne s'intéressera plus à mes journées (vide), à ma vie (monotone), à mes passions (et pourtant j'en ai, mais il ne les connait même pas), ni à tout ce que j'aime dans cette SI méprisable et méprisante vie. Il ne me consacrera plus ses congés, ne viendra plus à Lille pour autre chose que continuer vers Paris.
C'est très difficile pour le moment..
Je dis que ça va mieux, et c'est vrai. J'ai moins d'angoisses, mais j'en ai encore beaucoup pour mes nerfs. Pourquoi je n'arrive pas à ce point à me détacher? Comment, en 7 mois, on a pu en arriver là? Et surtout, comment faire pour l'oublier? Lui que je vois en rêve la nuit, en pleures le matin, en image la journée et en souvenirs le soir. Lui auquel je pense constamment depuis 7 mois, le seul homme que je regarde depuis tout ce temps et le seul que j'attendais depuis 20 ans..
Je dis que, non il n'y avait rien d'autre à faire, oui c'est mieux ainsi, non je n'ai pas le choix. C'est une partie de la vérité, et je n'ai d'autre options que de m'y faire. Seulement MA vérité est tout autre. L'amour que j'ai pour lui aurait pu si facilement briser le Désespoir qui nous consumait..
Seigneur, comme j'ai envie de le retrouver, de le revoir, de le toucher et l'embrasser, d'enfouir mon petit nez dans ses cheveux.. Je souhaite tant qu'il me laisse une chance, qu'il se dise que ça en vaux peut être le coup.. Qu'il n'ai pas renoncé à moi aussi rapidement..
Si il savait seulement tous les efforts que je pourrais fournir pour que ça aille de nouveau entre lui et moi.
Ça a été pendant 4 mois, et a peu prés jusqu'au 5ème. Ensuite oui, je le reconnais, j'ai abusé. De tout. De ma mauvaise humeur surtout. Je me sentais mal dans ma peau à cause de kilos que j'avais repris. Je me sentais mal aussi car il ne me disait plus qu'il m'aimait au téléphone, ne me disait plus que j'étais jolie et géniale. Il ne m'appelait plus par le petit surnom (débile) qu'il m'avait trouvé. Et que j'avais fini par trouvé pas si débile que ça.
Et, nom d'un chien, je savais bien que ça arriverait si je n'arrêtais pas de reporter ma frustration sur lui.. Je m'y suis prise vraiment trop tard. Et là, il est tellement dégouté et le souvenir qu'il a été malheureux avec moi est si enfouit en lui, que rien de ce que je pourrais dire ou tenter avec lui ne le fera revenir sur sa décision. C'est trop tard. Et il est déjà amoureux d'une autre.
Là où je suis persuadée que l'amour adolescent, la passion même, qu'on éprouvait l'un pour l'autre au début pourrait revenir (et j'ai rarement torts à ce sujet) Lui est sure que ça n'ira plus. Il ne veux même pas essayer. Il dit que ce "petit truc magique" qu'il y'a au début d'une relation a foutu le camp..
Mais si il s'attend à avoir ce "truc" toute sa vie.. Quand je lui ai dis la même chose il y'a pas si longtemps, il m'a dit qu'il n'était pas d'accord. Que y'avait encore de la passion entre nous. Qu'il était certes résigné à cause des reproches que je lui faisais, mais qu'on était entre beau ensemble et qu'il ne voulait pour rien au monde me quitter "en si bon chemin"
Je pensais qu'il aurait prit sur lui même si la magie du début n'était plus..
Un océan noir se dresse devant moi et je serais sensé y plonger, Seule..
10h50
Je rentre de cours, j'ai éclaté en sanglot sur la route.
J'arrive, et je vois encore une chose qui me brise le cœur.
Sa copine dit qu'elle veut vivre l'aventure à fond et avec lui..
Alors que moi aussi je lui ai dis ça..
Je me sens si seule..
jeudi 29 janvier 2009
Un an..
Cela fait un an que je ne suis pas venue ici. Pourtant, dans ma jeunesse, les blogs étaient presque une passion. Tenir un journal virtuel, c'était pratique et agréable.
Sauf que cette année a été trop riche en émotions pour que je pense à cette toute petite partie de ma vie.
Le commencement d'un Daeu (équivalent du Bac). Mes amours houleux. Mes problèmes de famille. Ma rupture avec Christophe, après 6 mois de vie commune. Celle avec Ben qui ne m'a pas faite grand chose.
Puis celles avec Baptiste et Corentin..
Baptiste.. C'était sympa mais je n'attendais rien de lui, j'ai beaucoup souffert, beaucoup pleuré. Mais j'avais Corentin pour m'aider à me relever.. Seulement lui aussi m'a quitté dimanche dernier, après 7 mois de perfection. Mais j'ai merdé sur toute la ligne vers la fin. Je n'ai plus fais attention à lui et pour cela, il a préféré choisir une autre et je l'ai perdu. Je voulais beaucoup de choses avec lui.
Me trouver un travail d'été pour financer un peu mes allers retour France-Belgique. Venir faire mes études à Bruxelles pour me rapprocher de ce petit bout d'homme une fois le Daeu dans la poche. Le faire rire et sourire. Ne plus être seule. Et tout ce qu'une jeune fille rêveuse qui croit encore au prince charmant souhaiterait pour vivre heureuse avec l'homme qu'elle a choisit.
Mais voila, il est partit, il m'a laissé seule avec mon chagrin et mes souffrances. Et cette fois, personne n'est là pour m'aider à me relever.
Sa nouvelle petite amie est plus accomplie que moi, elle lui apportera surement plus de choses. Je lui souhaite d'être heureux avec elle le temps que ça durera. Mais je ne peux m'empêcher de vouloir son retour dans ma petite vie paisible, un jour ou l'autre.
Maintenant il faut que je me bouge. Mon Daeu, je veux l'avoir. Je veux faire de grandes études mais je ne sais toujours pas en quoi.. Histoire? Biologie? Art?
Ces trois sujets me passionnent. Mais je ne sais pas lequel choisir.. Et le fait d'avoir perdu celui qui m'aidait à me surpasser alimente ma peur du futur..
Et puis, quelle ville choisir? Paris? Lille? Bruxelles?
Paris, car ma tante pourrait m'héberger ou je pourrais vivre en collocation avec ma cousine. Lille, car c'est proche du peu de famille que j'ai. Bruxelles, car j'aime cette ville, même si pour le moment trop de souvenirs s'y rattachent.
J'ai également envie de reprendre la photographie et l'écriture. J'ai écris nombre de textes étant petite, je les ai malheureusement perdu, mais ça a toujours été caché dans un coin de mon cœur.
J'ai été, il y'a quelques semaines, à l'école d'art et de musique de ma ville pour me mettre sur liste d'attente pour des cours de Dessin et de Violon. J'y retrournerai au mois de Mai pour m'inscrire.
Depuis le temps que je rêve de faire du Dessin, j'espère de tout cœur être acceptée.
Voila. Le début d'année fût catastrophique. Le début de ma vingtième année aussi d'ailleurs. Je me sens horriblement seule, je me suis très souvent sentie ainsi dans ma vie. Surement parce que je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir deux parents pour me soutenir. Et le seul homme qui en a valut la peine à mes yeux à fait son choix.
Il y'a des moments ou je suis heureuse avec un rien, je me contente de regarder passer les nuages en souriant bêtement. Et d'autres, comme actuellement, ou mon coeur bat si vite et si fort, que j'ai l'impression de faire trembler les murs de ma chambre. Un tremblement de Terre n'est rien à côté de ça.
Je l'ai aimé et chéri si fort, ce petit bout d'homme.
Sa perte est comme une déchirure qui se refermera, certes, mais le passage de cette douleur, et l'horreur qu'elle laisse sur son sillage, ne disparaitront jamais.
N'importe quelle pluie ou orage n'est rien, comparé à la douleur d'une enfant de 20 ans..
Sauf que cette année a été trop riche en émotions pour que je pense à cette toute petite partie de ma vie.
Le commencement d'un Daeu (équivalent du Bac). Mes amours houleux. Mes problèmes de famille. Ma rupture avec Christophe, après 6 mois de vie commune. Celle avec Ben qui ne m'a pas faite grand chose.
Puis celles avec Baptiste et Corentin..
Baptiste.. C'était sympa mais je n'attendais rien de lui, j'ai beaucoup souffert, beaucoup pleuré. Mais j'avais Corentin pour m'aider à me relever.. Seulement lui aussi m'a quitté dimanche dernier, après 7 mois de perfection. Mais j'ai merdé sur toute la ligne vers la fin. Je n'ai plus fais attention à lui et pour cela, il a préféré choisir une autre et je l'ai perdu. Je voulais beaucoup de choses avec lui.
Me trouver un travail d'été pour financer un peu mes allers retour France-Belgique. Venir faire mes études à Bruxelles pour me rapprocher de ce petit bout d'homme une fois le Daeu dans la poche. Le faire rire et sourire. Ne plus être seule. Et tout ce qu'une jeune fille rêveuse qui croit encore au prince charmant souhaiterait pour vivre heureuse avec l'homme qu'elle a choisit.
Mais voila, il est partit, il m'a laissé seule avec mon chagrin et mes souffrances. Et cette fois, personne n'est là pour m'aider à me relever.
Sa nouvelle petite amie est plus accomplie que moi, elle lui apportera surement plus de choses. Je lui souhaite d'être heureux avec elle le temps que ça durera. Mais je ne peux m'empêcher de vouloir son retour dans ma petite vie paisible, un jour ou l'autre.
Maintenant il faut que je me bouge. Mon Daeu, je veux l'avoir. Je veux faire de grandes études mais je ne sais toujours pas en quoi.. Histoire? Biologie? Art?
Ces trois sujets me passionnent. Mais je ne sais pas lequel choisir.. Et le fait d'avoir perdu celui qui m'aidait à me surpasser alimente ma peur du futur..
Et puis, quelle ville choisir? Paris? Lille? Bruxelles?
Paris, car ma tante pourrait m'héberger ou je pourrais vivre en collocation avec ma cousine. Lille, car c'est proche du peu de famille que j'ai. Bruxelles, car j'aime cette ville, même si pour le moment trop de souvenirs s'y rattachent.
J'ai également envie de reprendre la photographie et l'écriture. J'ai écris nombre de textes étant petite, je les ai malheureusement perdu, mais ça a toujours été caché dans un coin de mon cœur.
J'ai été, il y'a quelques semaines, à l'école d'art et de musique de ma ville pour me mettre sur liste d'attente pour des cours de Dessin et de Violon. J'y retrournerai au mois de Mai pour m'inscrire.
Depuis le temps que je rêve de faire du Dessin, j'espère de tout cœur être acceptée.
Voila. Le début d'année fût catastrophique. Le début de ma vingtième année aussi d'ailleurs. Je me sens horriblement seule, je me suis très souvent sentie ainsi dans ma vie. Surement parce que je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir deux parents pour me soutenir. Et le seul homme qui en a valut la peine à mes yeux à fait son choix.
Il y'a des moments ou je suis heureuse avec un rien, je me contente de regarder passer les nuages en souriant bêtement. Et d'autres, comme actuellement, ou mon coeur bat si vite et si fort, que j'ai l'impression de faire trembler les murs de ma chambre. Un tremblement de Terre n'est rien à côté de ça.
Je l'ai aimé et chéri si fort, ce petit bout d'homme.
Sa perte est comme une déchirure qui se refermera, certes, mais le passage de cette douleur, et l'horreur qu'elle laisse sur son sillage, ne disparaitront jamais.
N'importe quelle pluie ou orage n'est rien, comparé à la douleur d'une enfant de 20 ans..
mardi 22 janvier 2008
Lee Jushi Oaken
Ceci est l'histoire d'un personnage que je jouai fut un temps..
Une partie de son passé:
"On ne peux pas dire que mon passé fut de toute beauté. Quoique je ne m'en plains pas, sans tout ça je ne serait certainement pas là à vous parler.
Par quoi commencer? Que puis je dire pour satisfaire votre curiosité?
Bien que je ne vois pas l'intérêt de vous partager ce genre d'informations, raconter son histoire peut faire parfois office de thérapie.. Quoique je n'en ai pas besoin..
C'est à l'âge de 13 ans que j'ai utilisé la première fois une faux pour tuer quelqu'un. Un geste dont je suis fière
J'avais vécue de nombreuses années avec ma mère, mon père étant parti le jour de ma naissance. Tout allait bien dans le meilleurs des monde.
Je grandissais et ma mère s'occupait de mon éducation, elle m'apprenait toutes les choses qu'une jeune fille doit savoir dans la vie. Mais elle m'apprit également a manier correctement une faux sans me blesser ou souffrir du poids de l'arme. Elle m'appris a esquiver et parer les coups.
"Ça te servira peut être plus tard ma chérie" disait elle
Si elle avait su.. Mais j'étais jeune, naïve et craintive. Jamais je n'aurais cru que tout cela me servirait, et surtout pas aussi tôt..
L'évènement qui a définitivement changé mon destin se passa un soir, dans le jardin de notre maison. Je dormais, mais j'entendis ma mère hurler contre quelqu'un, un homme d'après sa voix.
Je me suis levé, quoi de plus normal me diriez vous?
Je me suis avancé jusqu'à la fenêtre et j'ai observé la scène
Un groupe de personne se tenait devant la porte de la maison, un homme tenait ma mère par les cheveux
Ce.. cet homme? Sa voix était trop profonde et gutturale pour être celle d'un humain.. Il lui arrachait les cheveux. Ses si beau cheveux brun dont j'ai hérité.
Il lui murmurait a l'oreille, si bien que je ne compris rien de leur conversation. Mais je compris que ça n'allait pas bien se terminer pour l'un ou pour l'autre
Ma mère essaya de se dégager mais l'homme était fort. En un éclair, il sorti son épée et l'égorgea.
Je restai pétrifiée, glacée d'horreur
Le visage de ma mère était tournée vers la fenêtre de ma chambre, elle tenta de dire quelque chose, c'est alors que je vis le sang sortir de sa bouche et de sa gorge avec un bruit mouillé qui me fit avoir la nausée, je vis ses yeux se fermer, leur lumière s'éteindre a tout jamais.
L'être qui avait fait ça n'était pas humain, je le savais, je le sentait au plus profond de moi.
Il ordonna de brûler la maison
Je couru aussi vite que possible, m'arrêtant une fraction de seconde pour prendre la faux de ma mère.. Et je comptais bien m'en servir.
Je sorti par une fenêtre et couru aussi loin que possible de cette maison, de cette vie..
Il partirent a l'aube, l'homme hurlant comme un dément, j'entends encore son rire pendant mon sommeil.. Si proche d'un grognement..
Je les suivirent pendant 2 nuits, me faisant aussi discrète que possible. Me nourrissant que très peu et buvant ou je pouvait trouver de l'eau. Je dormais recroquevillée sur moi même, priant les dieux pour voir le soleil se lever de nouveau..
Et un soir, ils s'arrêtèrent
L'homme se remit a rire. Il leur parla de ma mère, l'a traita de traînée, il leur dit qu'un homme de sa classe n'aurait jamais du forniquer avec cette catin.. La séduire avait été trop rapide, trop facile.. Il savait qu'elle avait eu un enfant de lui, et il pensait que cet enfant avait brûlé dans les flammes qui dévorent encore ma maison..
Mais non, cet enfant c'était moi, et il écoutait attentivement chaque mot sortant de la bouche de cet créature..
Je me levais
Serrant la faux tellement fort que mes jointures en blêmirent.
Un feu s'alluma dans mes tripes, et remonta lentement pour finir dans mes yeux
L'étincelle de vie qui m'animait devint un brasier qui ne voulait qu'une chose, tout brûler sur son passage
Je voulais la paix, je voulais les tuer tous. Je voulais que vengeance soit faite et que les dieux m'en soit témoin, elle fut faite.
Je couru en leur direction, plus d'hésitation, seulement de la rage
Ils furent tous trop étonnés pour réagir.
Je tuais le plus prés, le pauvre, il ne compris même pas que son corps fut coupé en deux, se contentant de regarder bêtement ses jambes tandis que sa poitrine basculait en arrière.
Je décapitait le deuxième, j'étais rapide, j'abattis le 3ème dans la minute.
C'était trop rapide, trop facile, je crachais sur la dépouille du 3ème homme quand mon "père" sortit son épée pour m'attaquer dans le dos
Je parais avec difficulté, mais je réussi a le repousser. Moi, une gamine de 13 ans, j'arrivais a avoir le dessus sur un homme deux fois plus grand que moi et a la force beaucoup plus impressionnante que n'importe quel humain.
"Tu ne réussira pas a me vaincre, qui que tu sois, en croisant ma route tu as signé ton arrêt de mort dit il de son horrible voix
Je suis le fils d'un démon, je suis invincible, fuis pendant qu'il en est temps, je me lasserais peut être de te traquer"
A ces mots il leva son épée, mais il oublia que en face de lui se tenait une enfant, au corps svelte et aux mouvements vifs. Je l'esquivait et planta la lame de ma faux (car c'était la mienne a présent) dans sa poitrine, cassant ses cotes, déchirant ses poumons.
Sa bouche forma un O d'étonnement, aucun sons n'en sortit
Il bascula en arrière, je le regardais étendu, baignant dans son sang
"Regarde moi bien, regarde mes yeux, regarde mes cheveux.. Je ne te rappel pas quelqu'un? Quelqu'un que tu as lâchement assassiné?"
Ses yeux s"ouvrirent et il esquissa un geste pour se lever. J'enfonçai ma faux encore plus profondément dans ses entrailles, il agonisa pendant de trés longues heures. Je le regardait mourir a petit feu, me délectant de chacuns de ses gémissements, je riais.
Il mourut avant le levé du jour.
A présent, j'ai changé. Je ne suis plus que rage et haine. J'aime sentir ma faux arracher la chair, faire craquer les os, les corps s'écrasant au sol dans un bruit mou. Chaque fois je me revois tuant mon géniteur. Ce moitié homme moitié démon, dont j'ai hérité la force, la dextérité et le sang souillé. Ah oui, le sang.. J'aime particulièrement quand il éclabousse mon armure, que j'ai perfectionné, lui jetant un sort pour qu'elle l'absorbe et me rendre ainsi plus puissante et laissant mon armure immaculée.
Je me gorge de ce sang, la mort des autres me rend d'avantage vivante.
J'aime quand l'issue d'une bataille est incertaine, j'aime m'en sortir de justesse, j'aime le danger, j'aime la mort.
J'ai 20 ans, je n'ai plus rien a perdre, faisant de moi un ennemi redoutable"
Bon, pitié, ce texte je l'ai écris il y'a quelques années déja ^^'
Donc pardon pour les fautes, pardon si c'est un peu niai par moment..
Aprés relécture, j'avoue trouver ce texte un peu con, mais bon, quand je l'ai écrit j'avais quoi.. 16 ans.. Ou 17, je ne sais même plus.. T_T Alors forcément ^^
Loulou
lundi 21 janvier 2008
Berserk
Ceux qui me connaissent suffisamment bien vous le diront.. Je suis une fan invétérée de Berserk.
Ce manga est superbe, magnifique, merveilleux.. Sous forme de papier, il nous entraîne dans un univers d'horreur, de sang, où la mort attend les protagonistes, tapie dans leurs propres ombres, prête à frapper à n'importe quel moment..
Guts, le héro, torturé, personnage fort charismatique, nous donne tellement de peine, de souffrance, et de joie.. Sa soif de vengeance devient notre soif de vengeance et on en vient à vouloir la mort de tout ceux qui brandissent leur épée contre lui. Il rencontre des gens qui l'aideront d'une manière ou d'une autre. Certains choisiront de le suivre. Autant pour l'aider lui que Casca, devenue folle (bloquée même) après l'Eclipse. Il y'a Puck, le petit Elfe.. Qui donne un coté humoristique à ce manga.. Dame Farnèse, devenue également folle à cause de ses propres démons, elle retrouvera un minimum d'esprit auprès du Guerrier Noir. Schierke la Magicienne, que Guts finira par considérer comme sa fille.. Et tellement d'autre.. Directement sortie de l'imagination fertile de Kentaro Miura.. Le manga, qui à pratiquement 20 ans, est toujours en parution ^^
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