mardi 22 janvier 2008

Lee Jushi Oaken


Ceci est l'histoire d'un personnage que je jouai fut un temps..


Une partie de son passé:

"On ne peux pas dire que mon passé fut de toute beauté. Quoique je ne m'en plains pas, sans tout ça je ne serait certainement pas là à vous parler.

Par quoi commencer? Que puis je dire pour satisfaire votre curiosité?
Bien que je ne vois pas l'intérêt de vous partager ce genre d'informations, raconter son histoire peut faire parfois office de thérapie.. Quoique je n'en ai pas besoin..

C'est à l'âge de 13 ans que j'ai utilisé la première fois une faux pour tuer quelqu'un. Un geste dont je suis fière

J'avais vécue de nombreuses années avec ma mère, mon père étant parti le jour de ma naissance. Tout allait bien dans le meilleurs des monde.
Je grandissais et ma mère s'occupait de mon éducation, elle m'apprenait toutes les choses qu'une jeune fille doit savoir dans la vie. Mais elle m'apprit également a manier correctement une faux sans me blesser ou souffrir du poids de l'arme. Elle m'appris a esquiver et parer les coups.

"Ça te servira peut être plus tard ma chérie" disait elle

Si elle avait su.. Mais j'étais jeune, naïve et craintive. Jamais je n'aurais cru que tout cela me servirait, et surtout pas aussi tôt..

L'évènement qui a définitivement changé mon destin se passa un soir, dans le jardin de notre maison. Je dormais, mais j'entendis ma mère hurler contre quelqu'un, un homme d'après sa voix.
Je me suis levé, quoi de plus normal me diriez vous?
Je me suis avancé jusqu'à la fenêtre et j'ai observé la scène
Un groupe de personne se tenait devant la porte de la maison, un homme tenait ma mère par les cheveux
Ce.. cet homme? Sa voix était trop profonde et gutturale pour être celle d'un humain.. Il lui arrachait les cheveux. Ses si beau cheveux brun dont j'ai hérité.
Il lui murmurait a l'oreille, si bien que je ne compris rien de leur conversation. Mais je compris que ça n'allait pas bien se terminer pour l'un ou pour l'autre
Ma mère essaya de se dégager mais l'homme était fort. En un éclair, il sorti son épée et l'égorgea.

Je restai pétrifiée, glacée d'horreur
Le visage de ma mère était tournée vers la fenêtre de ma chambre, elle tenta de dire quelque chose, c'est alors que je vis le sang sortir de sa bouche et de sa gorge avec un bruit mouillé qui me fit avoir la nausée, je vis ses yeux se fermer, leur lumière s'éteindre a tout jamais.
L'être qui avait fait ça n'était pas humain, je le savais, je le sentait au plus profond de moi.
Il ordonna de brûler la maison

Je couru aussi vite que possible, m'arrêtant une fraction de seconde pour prendre la faux de ma mère.. Et je comptais bien m'en servir.
Je sorti par une fenêtre et couru aussi loin que possible de cette maison, de cette vie..
Il partirent a l'aube, l'homme hurlant comme un dément, j'entends encore son rire pendant mon sommeil.. Si proche d'un grognement..
Je les suivirent pendant 2 nuits, me faisant aussi discrète que possible. Me nourrissant que très peu et buvant ou je pouvait trouver de l'eau. Je dormais recroquevillée sur moi même, priant les dieux pour voir le soleil se lever de nouveau..

Et un soir, ils s'arrêtèrent
L'homme se remit a rire. Il leur parla de ma mère, l'a traita de traînée, il leur dit qu'un homme de sa classe n'aurait jamais du forniquer avec cette catin.. La séduire avait été trop rapide, trop facile.. Il savait qu'elle avait eu un enfant de lui, et il pensait que cet enfant avait brûlé dans les flammes qui dévorent encore ma maison..
Mais non, cet enfant c'était moi, et il écoutait attentivement chaque mot sortant de la bouche de cet créature..

Je me levais
Serrant la faux tellement fort que mes jointures en blêmirent.
Un feu s'alluma dans mes tripes, et remonta lentement pour finir dans mes yeux
L'étincelle de vie qui m'animait devint un brasier qui ne voulait qu'une chose, tout brûler sur son passage
Je voulais la paix, je voulais les tuer tous. Je voulais que vengeance soit faite et que les dieux m'en soit témoin, elle fut faite.
Je couru en leur direction, plus d'hésitation, seulement de la rage
Ils furent tous trop étonnés pour réagir.
Je tuais le plus prés, le pauvre, il ne compris même pas que son corps fut coupé en deux, se contentant de regarder bêtement ses jambes tandis que sa poitrine basculait en arrière.
Je décapitait le deuxième, j'étais rapide, j'abattis le 3ème dans la minute.
C'était trop rapide, trop facile, je crachais sur la dépouille du 3ème homme quand mon "père" sortit son épée pour m'attaquer dans le dos
Je parais avec difficulté, mais je réussi a le repousser. Moi, une gamine de 13 ans, j'arrivais a avoir le dessus sur un homme deux fois plus grand que moi et a la force beaucoup plus impressionnante que n'importe quel humain.

"Tu ne réussira pas a me vaincre, qui que tu sois, en croisant ma route tu as signé ton arrêt de mort dit il de son horrible voix
Je suis le fils d'un démon, je suis invincible, fuis pendant qu'il en est temps, je me lasserais peut être de te traquer"

A ces mots il leva son épée, mais il oublia que en face de lui se tenait une enfant, au corps svelte et aux mouvements vifs. Je l'esquivait et planta la lame de ma faux (car c'était la mienne a présent) dans sa poitrine, cassant ses cotes, déchirant ses poumons.
Sa bouche forma un O d'étonnement, aucun sons n'en sortit
Il bascula en arrière, je le regardais étendu, baignant dans son sang

"Regarde moi bien, regarde mes yeux, regarde mes cheveux.. Je ne te rappel pas quelqu'un? Quelqu'un que tu as lâchement assassiné?"

Ses yeux s"ouvrirent et il esquissa un geste pour se lever. J'enfonçai ma faux encore plus profondément dans ses entrailles, il agonisa pendant de trés longues heures. Je le regardait mourir a petit feu, me délectant de chacuns de ses gémissements, je riais.
Il mourut avant le levé du jour.

A présent, j'ai changé. Je ne suis plus que rage et haine. J'aime sentir ma faux arracher la chair, faire craquer les os, les corps s'écrasant au sol dans un bruit mou. Chaque fois je me revois tuant mon géniteur. Ce moitié homme moitié démon, dont j'ai hérité la force, la dextérité et le sang souillé. Ah oui, le sang.. J'aime particulièrement quand il éclabousse mon armure, que j'ai perfectionné, lui jetant un sort pour qu'elle l'absorbe et me rendre ainsi plus puissante et laissant mon armure immaculée.
Je me gorge de ce sang, la mort des autres me rend d'avantage vivante.
J'aime quand l'issue d'une bataille est incertaine, j'aime m'en sortir de justesse, j'aime le danger, j'aime la mort.

J'ai 20 ans, je n'ai plus rien a perdre, faisant de moi un ennemi redoutable"


Bon, pitié, ce texte je l'ai écris il y'a quelques années déja ^^'
Donc pardon pour les fautes, pardon si c'est un peu niai par moment..
Aprés relécture, j'avoue trouver ce texte un peu con, mais bon, quand je l'ai écrit j'avais quoi.. 16 ans.. Ou 17, je ne sais même plus.. T_T Alors forcément ^^

X de Clamp



Musique: X Japan - X


Juste pour le plaisir des yeux..

Loulou


'Ti Loulou, ti chat tout gros, blanc, noir, marron, petit poucet des poiles, grognon, miaulement très aiguë, ti nez rose, ti pain avec ses pattounes sur le canapé, dévoreur de pâté, croquette, main, matin, soir, voyageur, indépendant, bagarreur, pas câlin, mais ronron quand même

J'aime mon chat

lundi 21 janvier 2008

Berserk




Ceux qui me connaissent suffisamment bien vous le diront.. Je suis une fan invétérée de Berserk.

Ce manga est superbe, magnifique, merveilleux.. Sous forme de papier, il nous entraîne dans un univers d'horreur, de sang, où la mort attend les protagonistes, tapie dans leurs propres ombres, prête à frapper à n'importe quel moment..
Guts, le héro, torturé, personnage fort charismatique, nous donne tellement de peine, de souffrance, et de joie.. Sa soif de vengeance devient notre soif de vengeance et on en vient à vouloir la mort de tout ceux qui brandissent leur épée contre lui. Il rencontre des gens qui l'aideront d'une manière ou d'une autre. Certains choisiront de le suivre. Autant pour l'aider lui que Casca, devenue folle (bloquée même) après l'Eclipse. Il y'a Puck, le petit Elfe.. Qui donne un coté humoristique à ce manga.. Dame Farnèse, devenue également folle à cause de ses propres démons, elle retrouvera un minimum d'esprit auprès du Guerrier Noir. Schierke la Magicienne, que Guts finira par considérer comme sa fille.. Et tellement d'autre.. Directement sortie de l'imagination fertile de Kentaro Miura.. Le manga, qui à pratiquement 20 ans, est toujours en parution ^^

dimanche 20 janvier 2008

Pourquoi Deirdre?



Musique: Kalmah 'My Nation'


Pourquoi Deirdre?

Et bien en gros, je suis une indécise chronique, donc j'ai eu énormément de pseudos.. Mais Deirdre est celui que j'utilise le plus souvent quand je ne sais pas comment m'appeler. C'est le pseudo "neutre", passe-partout, et c'est aussi celui que j'aime le plus.

Deirdre était une héroïne tragique dans la Littérature Irlandaise du Moyen Âge consacrée à l’Antiquité Celtique: 'Le Cycle d’Ulster' aussi appelé 'Cycle de la Branche Rouge'


Voici un peu son histoire:

Deirdre est l'enfant du barde Fedelmid, qui vit à la cour du roi Conchobar Mac Nessa. Des faits étranges entourent sa naissance. Lors d'un festin, tous les guerriers entendent un cri déchirant qui les fait se précipiter en armes: c'est le bébé encore dans le ventre de sa mère qui l'a poussé. Le druide Cathbad prophétise l'arrivée d'une adorable fillette, si belle que beaucoup de sang sera versé à cause d'elle. À sa naissance, il réitère ses prédictions.
Tous veulent tuer l'enfant, mais Conchobar s'y oppose car il compte l'épouser quand elle aura grandi.

Effectivement, elle devient aussi belle que le druide l'avait annoncé, mais elle a fort peu d'attirance pour le vieux roi. Elle lui préfère sans doute Noise, un jeune gardien de vaches. Aidé de ses deux frères, Noise s'enfuit avec sa belle en Alba. Ils vivent de la chasse, à l'écart dans une forêt puis se placent sous la protection du roi du pays. L'intendant remarque Deirdre et son roi le charge de lui faire la cour en secret, en son nom. Et la coquette se plaît au jeu jusqu'à ce qu'elle découvre que le roi va faire assassiner son époux.


Nouvelle fuite, nouvelle errance. Conchobar envoie Fergus chercher Deirdre, Noisé et ses frères, mais leur roman d'amour a ému le cœur de beaucoup d'Irlandais. Seuls la ruse et le pouvoir magique de Cathbad vont triompher. Tous les partisans de Deirdre sont exterminés, son époux a la tête tranchée, la guerre civile déchire l'Irlande, mais Conchobar peut enfin jouir de sa promise, pendant un an.
Au bout de cette année, il la donne au bourreau de Noisé, Eogan Duntracht. C'en est trop pour Deirdre, et elle se jette dans le vide alors que le char l'emmène auprès de son nouveau mari.

Un pin poussa sur chacune des tombes de Noisé et de Deirdre et les deux arbres finirent par s'entremêler pour n'en former qu'un.


Vidéo: X de Clamp