vendredi 30 janvier 2009

Voila,

Après 1h de discutions (et de pleures) avec ma mère. On a convenu que les anti-dépresseurs, c'était pas si mal.

J'arriverai pas a tourner la page sans aide, c'est un fait. Ça m'était jamais arrivé avant.

Ça fait une semaine que je pleure tout le temps et j'exagère a peine. Quand je ne pleure pas je me retiens a grande peines, quand je mange je vomi tellement j'ai l'estomac noué et j'ai des troubles du sommeil.

Sans parler des crises d'angoisse encore plus violente qu'avant. Des hallucinations et des souvenirs que je n'arrive même pas à refouler.

Ensuite j'ai des accès de rage et d'hystérie combiné à de la dépression nerveuse.

Tout ça, grâce à une seule personne.
Bon. Et bien voila.

Je lui ai laissé une dernière chance. Il l'a refusé.

C'est terriblement dommage.

Consolider notre couple et le rendre plus stable aurait été si facile.

Être bien plus heureux qu'au début aussi.

Peut être qu'avec la nouvelle ça ira mieux. Peut être qu'ils seront heureux ensemble pendant un temps.

Mais le fait est qu'avec moi, il aurait eu une vie et un foyer (si il l'avait voulu) chaleureux, stable et agréable. J'aurais voulu rester avec lui, avoir un bel appartement à deux, m'occuper de lui vu qu'il ne sait pas le faire, lui remettre les pieds sur terre dans certaines situations, lui parler, le chérir et être la maman de ses enfants d'ici quelques années.

Sur le coup je ne voyais pas si loin, je trouvais cette pensée ridicule d'ailleurs. Mais maintenant..

Et puis, jamais je ne l'aurais ni quitté ni trompé. Moi.

Je suis pleine de droiture, c'est surement une de mes plus grande qualités.

Tant pis.
J'en ai marre d'être si contradictoire.

Oui je l'aime, oui je pourrais le rendre plus heureux qu'il ne l'a été, oui je sais que je dois arrêter de lui demander de revenir. Mais non je n'ai pas envie de renoncer à lui, non je sais bien qu'il ne veut pas retenter avec moi et non je sais que je ne renoncerais pas.

Si encore j'étais sure que plus rien n'irais.. Je dis pas..

Parce que, oui.. Oui, ça pourrait marcher bien mieux que prévu.

J'ai de nouveau envie d'être douce avec lui.

14h10

J'arrive pas à me faire une raison.

Et savoir qu'il va faire l'amour à une autre.. Ça me fait mal bordel..

Si j'avais su, je l'aurai envoyé chier une seconde fois, y'a 7 mois.

Je connais le goût du Désespoir.


07h40


J'ai du mal. Je n'en peux plus.

Le matin, comme toujours, je me rappel de tout. De tout ce que j'aimais chez lui, de son rire, de son sourire, de ses mains, ses cheveux, ses yeux, le regard qu'il posait sur moi, son odeur, ce qu'il me faisait comme effets, ses caresses, son ventre, son cou, ses bras, sa poitrine, ce que je ressentais pour lui..

Je pleure, encore et encore. Pourtant ce n'est PAS la décision de ma vie, hein?

Peut être bien que si, au final..

Et, me dire qu'il ne sera plus là pour me prendre dans ses bras, pour me faire l'amour ou me dire qu'il m'aime. Me dire également que JE ne serais plus jamais la première personne qu'il contactera si il se sent seul ou déprimé.. Que je ne serais plus dans ses pensées comme "Je me demande ce que fais ma chérie aujourd'hui" ou "Ah, comme je l'aime cette fille"

Il ne m'appellera plus, ne m'enverra plus de sms, ni de bisous sur le net le matin à son travail. Il ne m'enverra plus son emploi du temps pour me donner l'occasion de savoir quand venir chez lui. Il ne s'intéressera plus à mes journées (vide), à ma vie (monotone), à mes passions (et pourtant j'en ai, mais il ne les connait même pas), ni à tout ce que j'aime dans cette SI méprisable et méprisante vie. Il ne me consacrera plus ses congés, ne viendra plus à Lille pour autre chose que continuer vers Paris.

C'est très difficile pour le moment..

Je dis que ça va mieux, et c'est vrai. J'ai moins d'angoisses, mais j'en ai encore beaucoup pour mes nerfs. Pourquoi je n'arrive pas à ce point à me détacher? Comment, en 7 mois, on a pu en arriver là? Et surtout, comment faire pour l'oublier? Lui que je vois en rêve la nuit, en pleures le matin, en image la journée et en souvenirs le soir. Lui auquel je pense constamment depuis 7 mois, le seul homme que je regarde depuis tout ce temps et le seul que j'attendais depuis 20 ans..

Je dis que, non il n'y avait rien d'autre à faire, oui c'est mieux ainsi, non je n'ai pas le choix. C'est une partie de la vérité, et je n'ai d'autre options que de m'y faire. Seulement MA vérité est tout autre. L'amour que j'ai pour lui aurait pu si facilement briser le Désespoir qui nous consumait..

Seigneur, comme j'ai envie de le retrouver, de le revoir, de le toucher et l'embrasser, d'enfouir mon petit nez dans ses cheveux.. Je souhaite tant qu'il me laisse une chance, qu'il se dise que ça en vaux peut être le coup.. Qu'il n'ai pas renoncé à moi aussi rapidement..

Si il savait seulement tous les efforts que je pourrais fournir pour que ça aille de nouveau entre lui et moi.

Ça a été pendant 4 mois, et a peu prés jusqu'au 5ème. Ensuite oui, je le reconnais, j'ai abusé. De tout. De ma mauvaise humeur surtout. Je me sentais mal dans ma peau à cause de kilos que j'avais repris. Je me sentais mal aussi car il ne me disait plus qu'il m'aimait au téléphone, ne me disait plus que j'étais jolie et géniale. Il ne m'appelait plus par le petit surnom (débile) qu'il m'avait trouvé. Et que j'avais fini par trouvé pas si débile que ça.

Et, nom d'un chien, je savais bien que ça arriverait si je n'arrêtais pas de reporter ma frustration sur lui.. Je m'y suis prise vraiment trop tard. Et là, il est tellement dégouté et le souvenir qu'il a été malheureux avec moi est si enfouit en lui, que rien de ce que je pourrais dire ou tenter avec lui ne le fera revenir sur sa décision. C'est trop tard. Et il est déjà amoureux d'une autre.

Là où je suis persuadée que l'amour adolescent, la passion même, qu'on éprouvait l'un pour l'autre au début pourrait revenir (et j'ai rarement torts à ce sujet) Lui est sure que ça n'ira plus. Il ne veux même pas essayer. Il dit que ce "petit truc magique" qu'il y'a au début d'une relation a foutu le camp..

Mais si il s'attend à avoir ce "truc" toute sa vie.. Quand je lui ai dis la même chose il y'a pas si longtemps, il m'a dit qu'il n'était pas d'accord. Que y'avait encore de la passion entre nous. Qu'il était certes résigné à cause des reproches que je lui faisais, mais qu'on était entre beau ensemble et qu'il ne voulait pour rien au monde me quitter "en si bon chemin"

Je pensais qu'il aurait prit sur lui même si la magie du début n'était plus..

Un océan noir se dresse devant moi et je serais sensé y plonger, Seule..

10h50

Je rentre de cours, j'ai éclaté en sanglot sur la route.
J'arrive, et je vois encore une chose qui me brise le cœur.

Sa copine dit qu'elle veut vivre l'aventure à fond et avec lui..

Alors que moi aussi je lui ai dis ça..

Je me sens si seule..

jeudi 29 janvier 2009

Un an..

Cela fait un an que je ne suis pas venue ici. Pourtant, dans ma jeunesse, les blogs étaient presque une passion. Tenir un journal virtuel, c'était pratique et agréable.

Sauf que cette année a été trop riche en émotions pour que je pense à cette toute petite partie de ma vie.

Le commencement d'un Daeu (équivalent du Bac). Mes amours houleux. Mes problèmes de famille. Ma rupture avec Christophe, après 6 mois de vie commune. Celle avec Ben qui ne m'a pas faite grand chose.

Puis celles avec Baptiste et Corentin..

Baptiste.. C'était sympa mais je n'attendais rien de lui, j'ai beaucoup souffert, beaucoup pleuré. Mais j'avais Corentin pour m'aider à me relever.. Seulement lui aussi m'a quitté dimanche dernier, après 7 mois de perfection. Mais j'ai merdé sur toute la ligne vers la fin. Je n'ai plus fais attention à lui et pour cela, il a préféré choisir une autre et je l'ai perdu. Je voulais beaucoup de choses avec lui.

Me trouver un travail d'été pour financer un peu mes allers retour France-Belgique. Venir faire mes études à Bruxelles pour me rapprocher de ce petit bout d'homme une fois le Daeu dans la poche. Le faire rire et sourire. Ne plus être seule. Et tout ce qu'une jeune fille rêveuse qui croit encore au prince charmant souhaiterait pour vivre heureuse avec l'homme qu'elle a choisit.

Mais voila, il est partit, il m'a laissé seule avec mon chagrin et mes souffrances. Et cette fois, personne n'est là pour m'aider à me relever.

Sa nouvelle petite amie est plus accomplie que moi, elle lui apportera surement plus de choses. Je lui souhaite d'être heureux avec elle le temps que ça durera. Mais je ne peux m'empêcher de vouloir son retour dans ma petite vie paisible, un jour ou l'autre.

Maintenant il faut que je me bouge. Mon Daeu, je veux l'avoir. Je veux faire de grandes études mais je ne sais toujours pas en quoi.. Histoire? Biologie? Art?

Ces trois sujets me passionnent. Mais je ne sais pas lequel choisir.. Et le fait d'avoir perdu celui qui m'aidait à me surpasser alimente ma peur du futur..

Et puis, quelle ville choisir? Paris? Lille? Bruxelles?

Paris, car ma tante pourrait m'héberger ou je pourrais vivre en collocation avec ma cousine. Lille, car c'est proche du peu de famille que j'ai. Bruxelles, car j'aime cette ville, même si pour le moment trop de souvenirs s'y rattachent.

J'ai également envie de reprendre la photographie et l'écriture. J'ai écris nombre de textes étant petite, je les ai malheureusement perdu, mais ça a toujours été caché dans un coin de mon cœur.

J'ai été, il y'a quelques semaines, à l'école d'art et de musique de ma ville pour me mettre sur liste d'attente pour des cours de Dessin et de Violon. J'y retrournerai au mois de Mai pour m'inscrire.

Depuis le temps que je rêve de faire du Dessin, j'espère de tout cœur être acceptée.

Voila. Le début d'année fût catastrophique. Le début de ma vingtième année aussi d'ailleurs. Je me sens horriblement seule, je me suis très souvent sentie ainsi dans ma vie. Surement parce que je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir deux parents pour me soutenir. Et le seul homme qui en a valut la peine à mes yeux à fait son choix.

Il y'a des moments ou je suis heureuse avec un rien, je me contente de regarder passer les nuages en souriant bêtement. Et d'autres, comme actuellement, ou mon coeur bat si vite et si fort, que j'ai l'impression de faire trembler les murs de ma chambre. Un tremblement de Terre n'est rien à côté de ça.

Je l'ai aimé et chéri si fort, ce petit bout d'homme.

Sa perte est comme une déchirure qui se refermera, certes, mais le passage de cette douleur, et l'horreur qu'elle laisse sur son sillage, ne disparaitront jamais.

N'importe quelle pluie ou orage n'est rien, comparé à la douleur d'une enfant de 20 ans..